WEMEAN a étudié la raison d’être et la société à mission dans le SBF120. Retrouvez l’analyse de Guillaume Jubin et de Sophie Chassat dans Les Échos. Propos recueillis par Julie Le Bolzer.
Raison d’être : statutaire ou non, un « mouvement puissant »
« Le fait d’inscrire la raison d’être dans les statuts de l’entreprise se révèle bien plus contraignant, cela supposant par exemple d’aborder le sujet devant le conseil d’administration et les actionnaires. »
Guillaume Jubin, associé.
« C’est un mouvement puissant et, même si une minorité d’entreprise a respecté la lettre de la loi en inscrivant la raison d’être dans ses statuts, la majorité s’est bien emparée de l’esprit de la loi en définissant une raison d’être. Enfin, toutes ces organisations ont compris qu’il fallait d’abord y associer des engagements concrets, des déclinaisons stratégiques et opérationnelles précises, et de l’impact positif mesurable. »
Sophie Chassat, associée.
Un enjeu collectif et de gouvernance qui doit mobiliser les dirigeants et toutes les parties-prenantes
« La réglementation est amenée à évoluer, mais d’ici là les entreprises tâtonnent, se dotant, ici d’un ‘Chief Purpose Officer’, là d’un comité de raison d’être. »
Guillaume Jubin, associé.
« [La raison d’être ou la mission] ne peut pas tomber d’en haut, il s’agit de consulter les parties prenantes et le corps social de l’entreprise. La direction générale [doit être] mobilisée et engagée. Ce sujet stratégique doit par définition être porté par les dirigeants. »
Sophie Chassat, associée.