Le 30 avril 2019, la raison d’être d’Atos était inscrite aux statuts de cette Societas Europaea. Ce faisant, elle est la première entreprise du CAC 40 à adopter une raison d’être statutaire sous l’impulsion de son P-DG Thierry Breton.
Une Raison d’être adossée à l’objet social d’Atos
La raison d’être d’Atos est ainsi inscrite à l’article 2 des statuts de la société, l’intégrant dans son objet social :
“Chez Atos, notre mission est de contribuer à façonner l’espace informationnel.
“Avec nos compétences et nos services, nous supportons le développement de la connaissance, de l’éducation et de la recherche dans une approche pluriculturelle et contribuons au développement de l’excellence scientifique et technologique.
“Partout dans le monde, nous permettons à nos clients et à nos collaborateurs, et plus généralement au plus grand nombre, de vivre, travailler et progresser durablement et en toute confiance dans l’espace informationnel.”
Une raison d’être co-construite avec les shareholders et les stakeholders
Cette raison d’être est le fruit d’un processus de co-construction porté par l’équipe dirigeante et engageant les salariés.
La formalisation de la raison d’être s’est traduite par une consultation des salariés et du comité exécutif ainsi que par un avis du comité RSE du conseil d’administration.
Le fruit de ce travail a été consacré par l’assemblée générale qui a décidé d’inscrire la raison d’être d’Atos dans ses statuts avec 99,93 % de votes favorables — bien au-delà du seuil des deux tiers requis pour une telle décision.
La raison d’être d’Atos, l’incarnation d’une nouvelle vision du rôle de l’entreprise dans la vie de la cité
La raison d’être (ou “sens of purpose”) est présentée comme la marque de “l’identité, la vocation et l’essence profonde” de l’entreprise et aspire à en faire un levier de “leadership auprès de ses parties-prenantes”.
Thierry Breton présentait en 2019 cette raison d’être comme le reflet des responsabilités cruciales qu’exigent la double transition écologique et numérique : l’écologie et la sécurité. Elle est également la matérialisation de la conviction de Thierry Breton que le rôle nouveau de l’entreprise “dans la vie de la cité”, par opposition à l’approche de Milton Friedman.
Ce positionnement fait écho à la conviction de WEMEAN de l’entreprise partenariale, impliquant davantage ses parties-prenantes. Une vision a priori toujours partagée, avec l’élection d’Édouard Philippe au conseil d’administration d’Atos.
Quelques semaines plus tard, Thierry Breton était nommé par Emmanuel Macron pour devenir commissaire européen au marché intérieur et ainsi rejoindre l’équipe de la nouvelle présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
De la raison d’être à la raison d’agir d’Atos : un exemple d’action à somme positive contre la Covid-19
Récemment, Atos a annoncé un partenariat avec une startup danoise afin d’aider les États à mener efficacement leurs campagnes de vaccination contre la Covid-19.
Une mobilisation qui permet à Atos de valoriser ses savoir-faire et de se positionner en partenaire des pouvoirs publics en “[contribuant] au développement de l’excellence scientifique et technologique”. Un projet en phase avec la raison d’être d’Atos, qui est désormais intégrée dans la présentation de l’entreprise dans ses communiqués de presse.